Présidentielles 2025 : ADCI ou L’épopée citoyenne

Un candidat hors système face au défi du parrainage

Le 14 juin 2025, Assalé Tiémoko Antoine, député-maire de Tiassalé et président de ADCI, officialisait sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre. Connu pour son franc-parler et son combat contre la corruption, il se lançait dans une course semée d’embûches, où l’obtention du parrainage citoyen — une nouvelle exigence du code électoral — représentait un véritable défi. « Nous irons chercher la confiance directement auprès du peuple », déclarait-il, affirmant sa volonté de marcher hors des sentiers battus et de s’adresser directement aux citoyens.

Juillet 2025 : la mobilisation populaire

Dès juillet, les équipes de l’ADCI se déploient sur tout le territoire pour collecter les parrainages nécessaires à la validation de la candidature. Dans le Loh-Djiboua, région stratégique comprenant Divo, Hiré, Guitri et Lakota, militants et bénévoles sillonnent villages et campements.

Les journées sont rythmées par des rencontres et des discussions avec les habitants, tandis que les soirées sont consacrées à des séances d’information avec les jeunes et les chefs coutumiers. Chaque signature devient un symbole d’adhésion à l’idée d’une Côte d’Ivoire renouvelée.

Sur les réseaux sociaux, les témoignages abondent : superviseurs mobilisés, équipes locales dynamiques, diaspora apportant soutien moral et financier. L’opération prend des allures de mouvement populaire, porté par l’énergie et l’engagement de tous.

 

Un candidat hors système face au défi du parrainage

Le 14 juin 2025, Assalé Tiémoko Antoine, député-maire de Tiassalé et président de ADCI, officialisait sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre. Connu pour son franc-parler et son combat contre la corruption, il se lançait dans une course semée d’embûches, où l’obtention du parrainage citoyen — une nouvelle exigence du code électoral — représentait un véritable défi.

« Nous irons chercher la confiance directement auprès du peuple », déclarait-il, affirmant sa volonté de marcher hors des sentiers battus et de s’adresser directement aux citoyens.

 

Juillet 2025 : la mobilisation populaire

Dès juillet, les équipes de l’ADCI se déploient sur tout le territoire pour collecter les parrainages nécessaires à la validation de la candidature. Dans le Loh-Djiboua, région stratégique comprenant Divo, Hiré, Guitri et Lakota, militants et bénévoles sillonnent villages et campements.

Les journées sont rythmées par des rencontres et des discussions avec les habitants, tandis que les soirées sont consacrées à des séances d’information avec les jeunes et les chefs coutumiers. Chaque signature devient un symbole d’adhésion à l’idée d’une Côte d’Ivoire renouvelée.

Sur les réseaux sociaux, les témoignages abondent : superviseurs mobilisés, équipes locales dynamiques, diaspora apportant soutien moral et financier. L’opération prend des allures de mouvement populaire, porté par l’énergie et l’engagement de tous.

 

Août 2025 : cap sur 44 000 parrainages

À la mi-août, l’ADCI annonce avoir franchi la barre des 44 000 parrainages, répartis sur 17 régions et un district. Un chiffre qui symbolise la force d’une mobilisation citoyenne malgré des moyens limités.

« Chaque signature que nous avons collectée est un acte de foi. Ce n’est pas seulement un parrainage, c’est un engagement pour l’avenir de notre pays », rappelle le candidat. Mais derrière cette réussite, le chemin reste semé d’embûches : contrôle rigoureux des parrainages, risques d’invalidation et interrogations sur la transparence de la procédure. La CEI et le Conseil constitutionnel sont sous le regard attentif des médias et du public.

20–25 août 2025 : la bataille médiatique

À quelques jours du dépôt officiel, Assalé Tiémoko multiplie les apparitions dans les médias. Sur les plateaux télévisés et dans les journaux, il présente ses propositions : protection de la jeunesse, justice sociale, décentralisation renforcée.

Les critiques ne se font pas attendre. Certains médias jugent ses mesures « spectaculaires » ou « irréalistes ». Mais il assume son style direct et tranchant, qu’il considère comme un moyen de parler au peuple : « On me traite de populiste, mais le contraire du populisme, c’est la populophobie. Soit vous aimez le peuple, soit vous le méprisez. »

Cette franchise lui vaut un large soutien en ligne, ses interventions étant massivement relayées par ses partisans.

 

25–26 août 2025 : le dépôt officiel

À la fin du mois d’août, après plusieurs semaines de mobilisation intense, Assalé Tiémoko se rend à la CEI pour déposer son dossier de candidature. Pour ses militants, ce moment est historique : l’aboutissement d’un effort collectif et l’entrée de leur champion dans la cour des présidentiables.

Les images de ce dépôt circulent rapidement sur les réseaux sociaux, nourrissant fierté et espoir chez ses partisans.

 

Un parcours semé d’embûches et d’espoir

De la collecte des parrainages aux studios de télévision, des villages du Loh-Djiboua aux bureaux de la CEI, le parcours d’Assalé Tiémoko en juillet-août 2025 révèle deux réalités :

D’un côté, un candidat hors système, infatigable, s’appuyant sur la confiance et l’enthousiasme du peuple.
De l’autre, un processus électoral complexe et parfois contesté, où chaque signature devient un enjeu politique.

Pour l’ADCI, cette période restera marquée par un slogan devenu symbole : « Debout avec Assalé ». Au-delà de la présidentielle, le mouvement affirme sa volonté de bâtir une force citoyenne durable, prête à défendre ses idéaux bien après le scrutin d’octobre.

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